communiqué de presse de Bruxelles Air Libre Brussel du 26 juin 2002
Citation de l'Etat Belge et de Biac par 3 riverains et 2 associations :
Les Bruxellois condamnés à entrer en résistance
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Par un arrêt rendu le 25 juin 2002, le tribunal civil de Bruxelles
a donc tranché :
Il n'y a pas de preuves de dommage suffisantes pour condamner l'État
et BIAC pour avoir exposé les Bruxellois aux nuisances et aux risques
du survol de leur région. La plainte de deux des trois riverains
est déclarée recevable mais non fondée.
Quant au risque de chute, il est déclaré hypothétique.
Il faudra donc attendre qu'un " crash " se produise effectivement
sur Bruxelles pour qu'on applique enfin les principes de précaution
élémentaires. Il est vrai que ce ne serait pas la première
fois en Belgique.
Après avoir demandé, sans succès, au pouvoir politique
de défendre les citoyens contre les nuisances et les risques engendrés
par l'accroissement sans limites des survols de la ville, les personnes
et comités regroupés au sein des deux associations ont prié
le pouvoir judiciaire de se prononcer sur cette situation intolérable.
Le tribunal estime que les associations sans but lucratif - Bruxelles
Air Libre Brussel et Inter Environnement Bruxelles - n'ont pas d'intérêt
personnel à agir et leur demande est donc jugée irrecevable.
Et cela malgré les milliers de Bruxellois et de comités
d'habitants qui sont rassemblés au sein de ces deux associations
pour défendre leur sécurité, leur santé et
leur environnement.
89 % des avions de Zaventem pourront donc continuer à décoller
au-dessus de la région la plus densément peuplée
du pays en toute impunité.
C'est une véritable provocation et un refus inexplicable d'entendre des citoyens organisés qui agissent dans le strict respect de l'État de droit.
La colère est grande auprès des nombreux Bruxellois survolés. Si certains vont se résigner ou déménager, d'autres au contraire, risquent de ne plus faire confiance aux associations de défense et d'entrer en résistance. Le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire n'auront pas à s'en étonner et devront en assumer les conséquences.
La région de Bruxelles est une région occupée par les avions de Zaventem. Il est légitime que les citoyens défendent leur famille menacée par cette attitude irresponsable et contraire aux Droits de l'Homme qui reconnaît " le respect de la vie privée et familiale et de son domicile ".
Quant aux associations, elles vont évidemment se concerter avec leur avocat pour définir leur stratégie. Il est dès à présent certain qu'elles iront en appel de cette décision.
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